Comment assurer son automobile avec Malus ?
Statut de jeune conducteur, conduite en état d’ivresse ou encore multiplication des sinistres sont autant de motifs pour lesquels un contrat d’assurance auto peut être malussé, voire résilié. En cas de malus, quelques recommandations sont à suivre pour assurer son véhicule, tout en conservant un bon niveau de garanties.
Les conséquences d’un malus sur l’assurance
Le système du bonus-malus joue un rôle considérable dans le calcul du tarif d’une assurance auto. Les conducteurs malussés sont contraints de payer une prime annuelle plus élevée que la moyenne, et, vont parfois jusqu’à être résiliés par leur assureur, qui ne souhaite plus couvrir une personne présentant un niveau de risque élevé. Pénalisés par cet historique défavorable, certains éprouvent des difficultés à retrouver une assurance.
Comparer les assureurs spécialisés dans les malussés
Devant le nombre croissant de conducteurs malussés, de plus en plus d’assureurs proposent des contrats d’assurance auto qui leur sont destinés. Alliant garanties de base et prix abordables, ces offres peuvent être adaptées en fonction du profil de l’assuré. En effet, il est important de savoir que tous les conducteurs malussés ne présentent pas le même niveau de risques : alors que le coefficient de départ d’une prime d’assurance est égal à 1, le coefficient malus d’un assuré s’échelonne de 1,25 à 3,50.
Afin de mieux identifier ces assureurs spécialisés, l’assuré peut se tourner vers des comparateurs d’assurances en ligne, à l’image du Cabinet LORYER Assurances. Gratuits et rapides, ces services permettent d’obtenir un devis personnalisé réunissant les meilleures offres du marché de l’assurance auto pour conducteurs malussés. En mettant en regard les contrats, l’assuré peut ainsi choisir quelle compagnie d’assurance est la mieux à même de couvrir son automobile.
Saisir le Bureau Central de Tarification
La législation française oblige tout propriétaire d’un véhicule motorisé à souscrire une assurance incluant, au minimum, une garantie responsabilité civile. Afin que chacun puisse être assuré, l’Etat a mis en place un Bureau Central de Tarification (BCT), dont le rôle est d’intervenir auprès des assureurs en cas de difficulté à souscrire un contrat d’assurance auto.
Tout conducteur malussé peut ainsi saisir le BCT après avoir essuyé au moins 2 refus, dans un délai de 15 jours après notification des réponses négatives. L’organisme se charge d’effectuer les démarches auprès de l’assureur, pour que celui-ci accepte le profil du demandeur. Attention, c’est au BCT de décider de la prime d’assurance appliquée : son prix peut se révéler plus élevé pour un conducteur avec un malus que le tarif moyen appliqué.